Congrès – jour 5

Vendredi 21 mai : c’est le dernier jour de ce congrès si particulier, avec un programme bien rempli ! A l’ordre du jour de cette dernière demi-journée : le thème 2, le texte action et la clôture du congrès.

Le thème 2 est consacré à la syndicalisation. Les travaux en commission mardi après-midi ont permis d’enrichir le texte de départ : accompagnement des collègues dans les opérations de carrière et de mutations après la loi de Transformation de la Fonction publique, renforcement des sections Snes-FSU d’établissement, communication du Snes-FSU, outils à destination des syndiqués, situation des AED et des AESH…les débats se sont poursuivis ont permis d’amender encore le texte qui sera finalement adopté avec un peu plus de 80% des voix.

Après les travaux de la commission action, un nouveau texte est présenté aux congressistes. Les discussions reprennent et permettent de traiter de toutes les questions d’actualité. Contexte politique délétère avec un gouvernement qui cherche à enfermer le débat public sur les questions sécuritaires, contribuant à alimenter la montée des forces d’extrême droite, examens de fin d’année, rentrée 2021….les sujets de débat ont été nombreux !

Le Snes-FSU réitère sa demande de neutralisation du Grand oral, dénonce l’absence de réponses sur des questions incontournables sur l’EAF (organisation des oraux, des corrections, rémunération, respect des conditions sanitaires) et le mépris affiché pour les professeurs de philosophie. Une alerte CHSCT ainsi qu’un préavis de grève est déposé jusqu’à la fin de l’année.

Au-delà de la rentrée 2021, le Snes-FSU travaille à mobiliser les personnels dans la perspective de la construction d’un mouvement d’ampleur passant par des actions diversifiées incluant la grève en septembre afin de porter un plan de relance pour l’Education.

Dans le cadre des campagnes des élections à venir jusqu’en juin 2022, le Snes-FSU fera connaître le bilan de la politique éducative du quinquennat. En contrepoint, le SNES-FSU élaborera aussi un « manifeste pour un système éducatif qui lutte contre les inégalités et réussisse la démocratisation » d’ici la fin 2021 afin de porter son projet pour l’Ecole.

Le 12 juin est une grande journée nationale de manifestation et de mobilisations contre le racisme et les idées d’extrême droite, première étape d’un combat qui doit s’inscrire dans la durée. Le SNES FSU y portera les enjeux syndicaux et alertera notamment les personnels sur des conséquences pour les établissements scolaires et les politiques éducatives d’une prise de pouvoir par l’extrême droite tant dans les collectivités territoriales qu’au niveau national.

Le texte action aborde aussi la question de l’entrée dans le métier, à travers à la fois la situation des stagiaires 2020-2021 (Après une année de formation largement suivie à distance et en visio conférence, les stagiaires abordent les opérations de titularisation dans une situation exceptionnelle et plus délicate que d’ordinaire. Le Snes FSU demande des mesures de bienveillance à leur endroit, notamment des possibilités accrues d’accéder à un renouvellement de stage. Il rappelle sa demande d’annulation de l’oral de titularisation) et la réforme de la formation (Le SNES s’oppose, avec les autres syndicats de la FSU, à la réforme Blanquer de la formation et des concours. Celle-ci va considérablement dégrader l’entrée dans le métier des étudiants, en les utilisant comme moyens d’enseignement. Elle aggrave leur précarisation. Le ministère fait de plus des économies sur le dos des futurs stagiaires, qui seront directement à temps plein et sans tutorat. Le SNES-FSU doit communiquer largement et mobiliser contre cette réforme qui, profitant de la paupérisation étudiante, fait le sacrifice des conditions nécessaires à une formation initiale de qualité.Il en demande l’abandon.).

Texte intégral à venir